HAHAHA, Celeste hier, blague de l'année !
Bon, déjà un festival qui s'appelle le "Toxoplasmose" en hommage à un ermite qui a vécu à demi-nu dans une grotte de ses 17 à 20 ans et qui, donc, a réussi à attraper la toxo, c'est méchamment louche. Mais les coreux proprets, ça fait carrément tache. Bref, peu importe, j'aime bien Celeste, donc beau plaisir. Un aperçu des lieux, organisé par une bande de crusts à dreads/chiens et envahi d'un public de la même espèce. Difficile à expliquer ce qu'est le Jura suisse à un non-pratiquant, mais l'indigène de 15 à 30 ans est forcément sale, dreadeux, abruti et vilainement imbibé.
Bref, Celeste joue fort tard, tout le monde est bien saoûl et deux connasses se mettent à leur jeter des copeaux dessus, puis une bière. Le chanteur s'arrête (très ivre aussi) insulte tout le monde en bon français du ghetto ("zyva fils de pute, amène-toi, viens te montrer, fils de pute j'te baise, p'tites bites, etc"). Après un échange assez musclé mais trop alcoolisé pour en venir aux poings, Celeste enchaîne, puis panne de génératrice après 15 secondes. HAINE ET TENSION, les deux partis recommencent à se chauffer, puis après une coupure de 10 minutes, le son revient à la vie. À la fin du morceau, le mec de Celeste reprend (en très mauvais anglais) quelque chose comme "zyva i want to talk to the guy that give me a beer in the gueule juste avant", ça hurle encore, nous on rigole bien, bons citadins non-indigènes que nous sommes, puis Celeste quitte la scène et on retourne au bar. Ou comment piétiner sa dignité en 20 minutes.
Sinon, on a vu Knut, Nebra, When Icarus Falls, Convulsive Big Band (HAHAHAHA) et Life As War, c'était bien.
|