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Cobain fait également peau neuve, avec une coupe courte rappelant ses apparitions sur scène lors de la fin de l'année 90 (bien que légèrement plus longue lors à cette période).
C'est donc un groupe à priori ressoudé qui se présente ce soir là. Après une coutre intro en hommage à la reprise de 'Teen Spirit' au piano par Tori Amos, le groupe ne traîne pas en démarrant de manière classique mais néanmoins terriblement efficace, par le biai d' 'Aneurysm'. Dès les premières paroles, on sent inévitablement que la voix de Cobain à enduré quelques difficultées lors de cette fastidieuse année 92. Usée par la drogue et les cures de désintoxications, celle-ci semble plus aigüe, non pour autant désagréable, elle en reste pas moins totalement différente des premières prestations live de Cobain, ou plus récemment de cette tournée 91.

Une voix qui par ailleurs, continuera de se déteriorer, jusqu'à ce fameux soir du 1er mars 94, où celle-ci mettra un terme de manière calamiteuse la carrière scènique de Kurt, en l'obligeant à écourter la tournée Européenne de manière provisoire.
'Drain You', malgré des maladresses de chant, et un cafouillage lors de la fin du pont et la reprise de la mélodie n'en reste pas moins toujours aussi surprenante.
Et des maladresses, le show en compte malheureusement quelques unes, signe d'un groupe encore rouillé d'une longue absence et de quelques soucis. Ainsi, 'Stay Away' débute difficilement avec une petite mésentente lors de l'intro, ou bien 'Sliver' lors des toutes dernières notes.