Résumé du concert:

Après un début de tournée débuté au Canada fin Septembre, et une floppée de shows au Etat-Unis, le groupe s'envole direction l' Europe, où il doit s'y produire de Novembre à mi-Décembre. L'occasion pour le groupe d'accroitre sa popularité à l'exterieur, de l'autre côté de l'Atlantique, bien que Nevermind se chargera de propulser le groupe au panthéon des Rock Stars sans même que celui-ci n'eut à se produire à travers mainte pays.

 
Après une petite poignée de shows en Grande Bretagne, Nirvana s'attaque à l' Allemagne. Cette escale, aussi courte soit-elle au pays de la bierre, marquera pourtant les esprits. Et des esprits, le groupe ne cesse d'en marquer depuis le début de cette tournée, nottament grace à la côte grandissante du bientôt tube planètaire 'Teen Spirit'.
Un groupe qui, certe, ne se foule pas pour livrer une set différente au file de leur concerts, avec néanmoins quelques perles bienvenues, telle que 'Rape Me', ou une performance furtive de 'Pennyroayl Tea', mais qui ne se prive pas pour compenser ce manque de diversité par une explosion de puissance, et de tension electrique.

On est bien d'accord, que le groupe n'aura aucun avantage à modifier ses set le long des concerts, et que cette critique n'est possible que par une vue globale de la carrière du groupe. Il est clair que le public ne suivait pas Nirvana à travers 10 concerts d'affilé, ni même se contentait d'acheter les (quelques) bootlegs circulant par hasard.
C'est par 'Drain You' que le groupe démarre les festivités. Le groupe se chauffe, et sans nous exploser les mirettes, nous livre une performance aussi timide que sympatique. Malgré tout le pont fait sensation auprès du public, lequel se rélèvera agréable tout le long du concert, peu bruiyant mais assez chaleureux pour instaurer une ambiance intime et une certaine complicité entre lui et le groupe. Quelques cris de joie pendant ou entre les pistes en témoignent.

Après cette mise en abîme, 'Aneurysm' pèse lourd. Très lourd même puisque Dave s'en donne à coeur joie, comme à son habitude, aussi puissant et frénétique que méticuleux et mélodieux. Une performance rapide, trop peut etre. Mais qu'importe, la fantastique 'Aneurysm' nous a habitué à dépoussiérer la fosse en début de concert.
La mèche de la dynamite allumée, 'School' continue de déplumer le premier rang. Rapide, nerveuse, puissante, autant d'adjectifs survoltés qui collent parfaitement à cette chanson déjà culte du premier album du groupe. On peut en dire autant de 'Floyd The Barber', lui aussi, fidèle compagnon de route du groupe depuis ses premiers pas à Olympia.

C'est sans réelles surprises que 'Teen Spirit' crée la véritable sensation. Ayant l'effet d'un Milk Shake sur le public, celui-ci s'en retrouve tout naturelement retourné. La performance en elle même se veut relativement bonne. Le public reprennant les pré-chorus en choeur ('Hello,Hello, Hello, How Low'). Musicalement rapide (comme l'ensemble du concert, donnant l'impression d'un groupe dopé à la vitamine), et vocalement toujours aussi impressionnante. Les heures de gloire de 'Teen Spirit', l'époque où celle-ci ne barbait pas encore le groupe.
Sa douceur n'a d'égale que sa mélodie, il s'agit bien évidement d' 'About A Girl', premiere chanson d'amour de Cobain, et accésoirement, premiere véritable chanson Pop de la carrière du groupe. Malheureusement, les problèmes d'enregistrements dont souffre l'analogue offre une chanson dont le volume flanche entre le normal et le très bas.

On descent encore plus bas dans la douceur et 'Polly' pointe le bout de son nez. Reposante, relaxante, et qui crée un silence que l'ont se prend à suivre avec le public.
'Sliver' respire la volonté. Volonté qu'on retrouve grâce au chant marqué de Cobain sur les derniers vers, et également aux travers les paroles que scande le refrain, 'Gramma Take Me Home'.
'Breed' et 'Love Buzz' sont certe deux chansons différentes, mais à l'effet semblable. Ca boost, ça bouge, et le public (et nous) aimons ça. Des musiques qui passent, et que l'ont se repasse.

Et que dire de 'Come As You Are', qui met largement en avant les performances vocales de Cobain? Tout simplement touchante.
'Lithium' commence à faire des ravages au sein du public, et c'est sans surprises que son refrain est chanté en choeur.
Sans se mentir, 'Been A Son' n'est pas la chanson incontournable du répertoire de Nirvana, mais son intrusion au sein de cette set list est étonnament aussi agréable que désagréable. La chanson bouche trou? Certainement pas, mais son côté répétitif peut déranger. Elle passe, on l'ecoute, et c'est bien le minimum qu'on demande à une chanson.

Une performance aussi mémorable qu'elle est rapidement balayée d'un revers par 'Negative Creep' ( d'un tout autre Nirvana). Son riff 'Yoyo' qui vient et repart, ses parties de batterie volontairement hachées ( où l'on remercie Chad d'avoir cedé sa place à Dave), et la voix lourde de Cobain en font l'un des titres archétypes du groupe.
On retiendra aussi 'Blew', toujours aussi fabuleuse et irrésistible ainsi que performance de 'Rape Me', que certaine personne du public semblent connaitre (et d'autre découvrir). Sa mélodie lente, et cette voix orageuse durant les refrains fait d'elle une chanson solidement ancrée dans cette set durant la tournée Nevermind. Fabuleuse.
'Territorial Pissings' referme un concert dont les fins mots fûrent la rapidité et la qualité.
L'un des tout meilleurs passages du groupe en Allemange, et une nouvelle fois, un incontournable pour tout traders.


Informations, extraits audio et notations:

Set List
Drain You - Aneurysm - School - Floyd The Barber - Smells Like Teen Spirit - About A Girl - Polly - Sliver - Breed - Love Buzz - Come As You Are - Lithium - Been A Son - Negative Creep - On A Plain - Blew - Rape Me - Territorial Pissings

Set List: : 7/10 Pas de réelle exclusivité si ce n'est 'Rape Me'...et encore.

Performance : 9/10 Un concert d'une rapidité déconcertante, et pourtant, cette vitesse ne vient absolument pas du fait que le groupe compte boucler rapidement le concert, mais que justement, celui-ci a de l'énergie a renvendre ce soir là.

Enthousiasme : 9/10 C'est pas le public de 25 mille personnes du Reading Festival, mais croyez moi, il est aussi attachant que celui-ci.

Qualité audio: 8/10 Hormis quelques problemes de volumes baissant sans prévenir sur un ou deux morceaux ainsi qu'une petite coupure sur 'On A Plain', la qualité de cette analogue est exemplaire.

Qualité vidéo : /

Note Trade: 8/10: Amateur de la tournée Nevermind, ce concert est une priorité pour vous.

Redacteur:

Notari Guillaume